Casio

Points clés

  • Virtualisation de systèmes Windows sans perte de performances ou presque
  • Réduction des coûts de virtualisation de 90 pour cent par rapport à une solution alternative
  • Acquisition d’une plate-forme stable haute performance pour la virtualisation des serveurs à la fois actuels et futurs
Grâce à l’utilisation de la technologie de virtualisation Open Source Xen, intégrée à SUSE Linux Enterprise Server, CASIO prévoit de réduire sensiblement le coût engendré par la consolidation de ses très nombreux serveurs Windows. La société anticipe également une amélioration des performances et de la souplesse par rapport aux logiciels de virtualisation propriétaires concurrents.

Présentation

Créée en 1957, CASIO est l’un des principaux fabricants mondiaux de produits électroniques à usage personnel et professionnel. Célèbre pour avoir créé la première calculatrice de bureau électronique au monde, la société met désormais ses innovations au service d’une large gamme de produits, des appareils photo numériques aux écrans LCD. CASIO emploie 13 000 personnes dans 20 sociétés japonaises et 19 filiales à l’étranger.

Le défi

Dans le cadre d’une mise à jour en quatre ans de l’infrastructure informatique du groupe, Casio Information Service Co., Ltd., la filiale en charge de la gestion du service informatique de CASIO, s’est lancée dans un projet ambitieux de consolider et de virtualiser des centaines de serveurs. L’objectif global du programme d’actualisation était d’améliorer sa productivité en normalisant les outils de communication de l’ensemble du groupe, renforcer la sécurité et assurer un contrôle informatique supérieur de façon économique.

Suite à une importante mise à niveau du réseau WAN reliant ses bureaux japonais et ses sites de fabrication, CASIO disposait d’une bande passante suffisante pour lancer la centralisation de ses serveurs.

CASIO a commencé par rechercher les moyens de consolider environ 1000 systèmes employés dans ses différentes filiales en un plus petit nombre de serveurs physiques rassemblés à un emplacement unique, et a d’abord sélectionné le logiciel de virtualisation d’un éditeur important. Il devint vite évident que le coût potentiel de la solution menaçait d’en dépasser les avantages attendus. CASIO a donc envisagé d’avoir recours à un autre logiciel de virtualisation.

Selon nos estimations, le coût d’utilisation de Xen et de SUSE Linux Enterprise pour la virtualisation de systèmes Windows ne représente que 10 pour cent de celui de la principale solution équivalente.

Solution SUSE

Sur les 1000 serveurs Windows que CASIO prévoyait de consolider, environ 600 (applications, bases de données et sites Web) étaient considérés comme adaptés à la virtualisation. La société a alors choisi la solution considérée comme la seule capable de virtualiser les serveurs Microsoft Windows.

Le processus de virtualisation et de centralisation des serveurs fournissait les avantages attendus en termes d’amélioration de la sécurité et d’efficacité opérationnelle, mais CASIO n’obtenait pas les avantages attendus en termes de coûts.

« Pour le logiciel de virtualisation que nous avions d’abord choisi, le choix proposé

en serveur et stockage compatibles est limité, le coût a donc tendance à être plus élevé », déclare Kazuyasu Yamazaki, Network Group, Casio Information ServiceCo., Ltd. « La possibilité d’utiliser la technologie Xen incluse dans SUSE Linux Enterprise Server sur presque n’importe quel matériel nous a séduits.»

En mettant en oeuvre SUSE Linux Enterprise Server avec SUSE Linux Enterprise Virtual Machine Driver Pack, CASIO a bénéficié des mêmes performances pour les serveurs virtualisés qu’avec la solution d’origine, mais à environ 10 % du coût. CASIO utilise des serveurs équipés des derniers processeurs Intel VT et AMD-V pour permettre une virtualisation sans système d’exploitation à des vitesses proches de celles d’origine.

« Nous utilisions déjà SUSE Linux Enterprise depuis deux ans comme plate-forme pour Oracle Collaboration Suite », déclare Norihito Kuniyoshi. « Virtual Machine Driver Pack a permis à Xen d’obtenir le même niveau de performances que notre logiciel d’origine, et nous a donc offert une alternative de virtualisation viable et à faible coût. » L’introduction de Xen sur SUSE Linux Enterprise comme plate-forme pour la virtualisation Windows est toujours une nouveauté pour CASIO et la société continuera d’utiliser son logiciel de virtualisation d’origine parallèlement à cette nouvelle technologie en attendant d’établir une stratégie d’avenir.

Le fait que Xen soit un logiciel Open Source est important, car cela réduit notre dépendance envers un seul fournisseur », affirme Kuniyoshi. « De plus, la sécurité offerte par l’alliance entre SUSE et Microsoft a influé sur notre décision. Xen avec SUSE Linux Enterprise est la seule plate-forme officiellement approuvée pour la virtualisation de Windows sur Linux. »

Les résultats

CASIO a implémenté ses premiers serveurs Windows virtualisés en utilisant Xen et SUSE Linux Enterprise lors d’une période de fêtes importante au Japon, et a pu observer l’excellent support offert par SUSE.

En permettant à CASIO d’exécuter plusieurs serveurs Windows côte-à-côte sur un même serveur physique, les technologies SUSE réduiront considérablement les coûts et amélioreront la flexibilité. CASIO espère réduire le nombre de ses serveurs physiques de moitié, en utilisant à la fois Xen et sa solution de virtualisation d’origine.

« Selon nos premiers résultats, le coût de la virtualisation de systèmes Windows à l’aide de Xen et SUSE Linux Enterprise ne représente que 10 % du prix de la meilleure solution équivalente », déclare Kuniyoshi.La différence est encore plus fracassante si l’on tient compte du coût matériel lié à la solution alternative. »

Xen et SUSE Linux Enterprise s’exécutent sur des processeurs Intel et AMD compatibles avec la virtualisation. Ainsi, CASIO est en mesure de consolider plusieurs serveurs Windows sans perte de performances ou presque. Cela signifie qu’un plus grand nombre de systèmes virtuels peuvent s’exécuter sur chaque nouveau serveur physique, en conservant un faible coût total d’investissement.

« La virtualisation des serveurs permet à CASIO de réduire ses coûts logiciels et matériels grâce à une consolidation hautement efficace », déclare Kuniyoshi.

« L’utilisation de la technologie de virtualisation Xen intégrée à SUSE Linux Enterprise nous permet de réduire le coût de la virtualisation. De plus, nous disposons ainsi d’une solution Open Source officiellement reconnue par Microsoft. »